La non-mixité au collège : la liberté d’être soi
De nombreuses études sociologiques et psychologiques en attestent, garçons et filles présentent un décalage de maturité, particulièrement dans les années collège. Aussi, bien des institutions scolaires, en France et en Europe, sont-elles revenues sur le principe de la mixité, en proposant des classes de filles et de garçons, non-mixtes, au sein même de leur établissement.
Car les classes non mixtes sont plus homogènes, plus unies : dans ce cadre et à cet âge charnière de l’adolescence, le poids du regard de l’autre en effet pèse moins lourd. Les élèves, donc ici à Sainte-Marie les filles, sont plus libres d’être ce qu’elles sont vraiment, plus libres de privilégier les disciplines de leur choix : elles n’essaient pas d’aller là où on les attend. Et chacune gagne ainsi en liberté, la liberté d’être soi, hors de tout rapport de séduction, de jugement ou de rivalité, parfois difficiles à vivre.
La mixité au lycée : ouverture et confiance
L’ouverture du lycée aux candidatures de garçons comme de filles vise à donner le choix à des familles qui reconnaissent la qualité et la valeur de l’enseignement, de l’éducation et de la vie proposés depuis plus de 110 ans par Sainte-Marie de Neuilly.
En 1913, le projet éducatif de Madeleine Daniélou voulait rendre possible pour les filles un choix qui leur était alors fermé : celui d’une formation solide dans un cadre éducatif éclairé. En somme, de réduire des barrières qui réservaient certaines perspectives aux seuls garçons.
Aujourd’hui, l’éducation passe aussi par la reconnaissance de différences qui doivent être vécues ensemble pour être respectées.
Nous avons la conviction que Sainte-Marie de Neuilly a, aujourd’hui et demain, un rôle à jouer dans l’éducation des filles et des garçons au lycée. Leur donner la possibilité d’apprendre ensemble et de s’enrichir mutuellement, de partager une richesse intellectuelle entre « esprits différents », de vivre des liens d’amitié solides.