Des droits spirituels
Contrairement à ce que pense un certain positivisme, on ne conditionne pas un jeune en lui parlant de Dieu, de la paix ou de la guerre, de l’amour ou de la mort. Au contraire, là où émerge la question du sens, cesse le conditionnement et commence le dialogue. Car cette question naît entre les libertés, qu’elle suscite et sollicite à la fois, en ouvrant devant elles un espace de vie sensée.
Les jeunes n’ont pas seulement droit au pain et à l’instruction; ils ont droit aux valeurs et aux significations. Il y a bien des manières de partager son pain avec celui qui a faim; dans notre société, il y a des faims de vérité et de justice, de solidarité sociale et de reconnaissance personnelle, des faims de Dieu qu’il appartient prioritairement à l’école de déceler ou d’éveiller, de nourrir et de relancer.
(Marguerite Léna)
Le cours de théologie en HK
Un cours de théologie d’une 1h30 est inscrit dans l’emploi du temps en hypokhâgne. Il s’adresse à tout étudiant qu’il soit chrétien ou non.
Il est obligatoire car il est pensé comme une réponse faite au droit qu’a chacun d’être formé sur la question de Dieu, qui n’est pas réservée aux seuls croyants mais qui est présente en tout homme. Cette question est traitée avec la même exigence que celles abordées dans les autres cours et respecte la grande diversité des convictions religieuses de nos étudiants.
Pour vivre sa foi
Les étudiants qui souhaitent approfondir leur vie de foi trouveront de nombreuses propositions au cours de l’année
- Messe tous les 15 jours
- Prière du matin : 10 minutes pour ancrer la journée qui commence dans l’évangile du jour, commenté par un professeur.
- Complies : 15 minutes le soir de 19h45 à 20h, pour rendre grâce en chantant de la journée, et inscrire le dernier moment de travail de la journée dans la prière.
- Retraite spirituelle dans une abbaye : 3 jours dans l’année pour prendre du temps, se ressourcer et aller au cœur des choses…
- Préparation au Concours Général de Théologie organisé par le Collège des Bernardins à Paris.